LAURENT BAHEUX

Questions fréquentes

Questions fréquentes

On me demande souvent comment j'ai commencé la photographie, pourquoi j'ai choisi le noir et blanc ou encore quels sont mes sujets de prédilection. Vous trouverez ici quelques réponses à ces questions.

Comment avez-vous commencé en photographie ?
Je n’étais pas prédestiné à devenir photographe. J’ai débuté la photographie lorsque je pigeais pour un quotidien régional à Poitiers. À l’époque, je suivais l’actualité sportive et j’écrivais les comptes rendus des matches. La rédaction m’a demandé d’illustrer mes articles par des photos prises lors des événements. J’ai accepté et, peu à peu, mon goût pour l’image a pris le pas sur mon goût pour le texte. J’ai fini par me consacrer entièrement à la photographie, et plus spécialement, à la photo d’actualité.

À quel moment avez-vous commencé votre carrière de photographe professionnel ?
Je suis devenu photographe à temps complet en 1998, lorsque j’ai intégré l’une des principales agences de presse sportive à Paris. La demande était alors particulièrement dense car il s’agissait de l’année de la victoire de la France lors de la Coupe du Monde de football. La photo de sport est très prenante, très intense, et c’est aussi une formidable école.

Avez-vous commencé avec la photographie argentique et êtes-vous venu facilement au numérique ?
J’ai en effet commencé par la photo argentique et j’ai longtemps développé mes films et réalisé des tirages noir et blanc au labo. J’adorais ça. Avec l’arrivée du numérique, d’Internet et de l’actu immédiate, il a fallu que je m’adapte rapidement à la demande et que je m’équipe et m’approprie le matériel. Cela n’a pas été de tout repos, mais le gain de temps était réel. Je pouvais envoyer mes images à l’agence à chaud depuis le bord du terrain : une vraie révolution. Aujourd’hui, je travaille uniquement en numérique.
Votre travail est-il influencé et, dans ce cas, par qui ou quoi ?
J’aime les images en noir et blanc et je suis inspiré par des photographes dont le travail s’appuie sur cette technique. Je pourrai citer notamment Ansel Adams, Peter Beard, Richard Avedon, Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau ou encore Sebastião Salgado.

Quand avez-vous commencé à photographier la faune d’Afrique ?
Lorsque j’ai commencé à photographier l’Afrique en 2002, je n’avais pas d’objectif précis. Je suis parti là-bas sans pression ni commande éditoriale. Par plaisir, j’ai commencé un travail personnel en noir et blanc sur cette magnifique faune sauvage à contre-courant de mon métier de photojournaliste, dont l’évolution, balisée et banalisée, ne satisfaisait plus ma soif d’inspiration. Cela constituait presque une thérapie nécessaire en réaction au mode de vie urbain auquel je commençais à  devenir allergique. Cinq ans plus tard, lors de ma première exposition, j’ai vu dans le regard des gens quelque chose que je n’avais jamais vécu auparavant : le public était touché et voyait dans ces animaux des personnalités à part entière, dotées d’émotions et de sentiments.

Quel est votre objectif quand vous prenez des photos de la vie sauvage ?
Pour moi, il n’y a pas de différence entre les animaux et les humains. Quand je prends une photo d’une girafe ou d’un lion, j’ai la même démarche qu’avec des personnes. J’essaie de capturer le caractère et les postures des individus ainsi que leur sentiment de force et de liberté dans leur environnement naturel. Mes images ne sont pas dictées par une approche documentaire mais plutôt par une vision instinctive et totalement subjective.

Pourquoi vos images sont-elles régulièrement utilisées par des organisations environnementales pour leurs campagnes de sensibilisation ?
Je crois que la communication des organisations avec lesquelles je collabore évolue vers une vision plus esthétique et artistique. Les gens n’en peuvent plus des images choquantes de destruction, de déforestation ou de braconnage bien qu’il faille aussi que ces images soient montrées car elles permettent de voir concrètement ce qui se passe sur notre planète. Le beau et le terrible doivent se mêler pour montrer combien notre Nature est précieuse et en danger.

Quel équipement utilisez-vous ?

Batteries, jumelles, adaptateur de prises international

Gamme d'objectifs SONY G Master type E :

FE 16-35 mm f/2,8 GM,

FE 24-70 mm f/2,8 GM, 

FE 70-200 mm f/2,8 GM OSS, 

FE 100-400 mm f/4,5-5,6 GM OSS,

extenders 1,4X SEL14TC et 2X SEL20TC

Boîtiers: SONY ALPHA 9, SONY ALPHA 7 R III

Ordinateur MacBook Air et disques durs externes Lacie

Monopode

Quel est le lien entre toutes vos séries ?
Le lien est le noir et blanc fort et contrasté, comme la vie sauvage que je photographie.

Quels sont vos futurs projets ?
Mon rêve est d’explorer tous les territoires où la vie sauvage peut s’exprimer librement.